vendredi 28 avril 2017

Temps subjectif....

Cela fait presque deux mois que je n'ai rien publié de vraiment concret en réalisations électroniques sur mon blog. Et pourtant, j'ai plusieurs projets en cours. Parfois je me dis que le temps passe beaucoup trop vite.

Mais ce matin, j'ai eu la 'bonne surprise' de découvrir le paquet contenant les circuits imprimés pour mon projet de switch M.I.D.I.

Ce switch M.I.D.I. est 'THE' projet qui me tient à cœur en ce moment. Cela fait presque 30 ans que je désirs réaliser le réseau M.I.D.I. 'de mes rêves'. Après une tentative en 1987 qui n'a pu aboutir parce que je ne possédais pas à l'époque les ressources matérielles et financières pour réaliser ce travail, après pas mal de 'brain storming' sur comment faire ce que je pense être mieux, après une espèce de mix entre ma tentative de 1987 et une nouvelle définition de ce réseau M.I.D.I. avorté il y a quelques mois, voici ce qui sera j'espère l'élément central de mon réseau M.I.D.I. :


Joli circuit imprimé, vide pour l'instant. J'espère ne pas avoir trop de mauvaises surprises au cours de son montage. Parce que refaire un circuit pour corriger une erreur n'est pas trop compliqué, par contre c'est un mois de délai avant de recevoir la nouvelle version!
...

UPDATE 07/05/2017

A la faveur d'un long week-end, j'ai pris le temps de monter la carte. Voici ce que cela donne :


Cela ressemble assez à vrais dire, à l'image 3D réalisée 'vite fait' avec le logiciel de CAO même s'il manque des empreintes 3D :


Avant de monter complètement la carte, j'ai bien pris soin de mettre en place tous les composants de la partie alimentation puis de tester les tension fournies, puis d'installer le processeur et de vérifier son accessibilité par l'émulateur JTAG, avant de monter le reste des composants.

La carte d'émulation JTAG provient d'une carte de la famille stm32nucleo dont la partie 'carte de test' peut être détachée de l'émulateur JTAG. Une bonne solution à prix très faible, mais qui permet de travailler très correctement en développement temps réel avec les processeurs ARM de chez ST.

Et d'ailleurs, voici une capture d'écran du processeur de ce 'futur' switch M.I.D.I. reconnu par le logiciel ST-LINK :


Il ne reste plus qu'à passer à la programmation de cette 'petite' carte. J'ai déjà quelques prototypes d'adaptateurs de mon réseau  vers le 'vrai' réseau M.I.D.I. qui fonctionnent en point à point depuis une dizaine de mois sans avoir posé le moindre problème : de quoi avancer le développement logiciel dans les meilleurs conditions...

lundi 24 avril 2017

SYNTHFEST, la série...

Avec le SuperBooth de Berlin à peine terminé, on enchaîne avec la prochaine date en France du 2 au 4 juin :


Les informations se trouvent ici : https://asso-pwm.fr/synthfest-france-2017/

Puis le rendez-vous du SYNTHFEST|UK le 7 octobre à Sheffield :


Les infos sont ici : http://synthfest.co.uk/ et ça se passera quelque part par... là :


Le milieu de la synthèse électronique est en pleine effervescence en ce moment, pour le plus grand bien général. Enfin du renouveau dans l'inventivité...

mercredi 5 avril 2017

M.I.D.I. SWITCH, le retour...

Cela fait plus de trois mois que j'ai publié un petit sujet sur le switch MIDI que je tente de créer.

Le prototype d'origine était constitué d'un processeur PIC et d'un quadruple port série. Cette configuration, bien que fonctionnelle, s'est révélée ne pas être du tout une bonne solution. Trop compliquée à développer et à mettre en œuvre.

Avant d'y passer une somme conséquente d'heures en développement, j'ai préféré pendant qu'il en était encore temps, redévelopper totalement le concept à base de processeur ARM de chez S.T.

Voilà qui est fait. Pour l'instant, j'ai 'simplement' créé un nouveau PCB :


Toutes les empreintes 3D ne sont pas présentes, mais cela permet de se faire une idée sur ce à quoi ressemblera la carte. Elle ne comporte plus qu'un seul circuit intégré, le processeur ARM.

De plus j'ai pris le temps de 'soigner' le design de la carte, contrairement à ma version précédente, histoire de partir dès le départ sur de bonnes bases :

Le dessous du PCB.
Le dessus du PCB.
Et enfin l'implantation des composants.

Voilà, il ne 'reste plus' qu'à faire réaliser ce circuit, à le monter, et à effectuer les premiers tests.
Je ne sais pas quand, j'ai déjà d'autres circuits qui attendent d'être montés.

lundi 3 avril 2017

Arduino, ATmega328pb, Raspberry Pi et le propjet Arbalet (suite).

Suite des expérimentations sur ma carte compatible Arduino, équipée d'un processeur ATmega328pb.

L'avantage de ce processeurs est de posséder un peu plus de périphériques que le modèle 'p' équipant de base les Arduino Uno, notamment, un deuxième port série et SPI, etc...

Pour rendre cette carte 'pleinement' utilisable sous l'environnement IDE Arduino, il est 'juste' nécessaire d'importer la définition de la carte R4 d'Elektor avec laquelle ma carte est compatible.

Dès lors, il suffit 'presque' d'utiliser une bibliothèque de gestion de bandeaux de LEDs pour arriver très rapidement à un résultat probant :



Contrairement à beaucoup de projet utilisant les bandeaux de LEDs, je n'ai pas utilisé la bibliothèque développée par Adafruit mais plutôt une version plus performante à même de gérer différents types de LEDs de façon très efficace, la librairie Fastled.

Cette librairie est d'autant plus intéressante qu'elle est développée non seulement pour les cartes de type Arduino Uno à base de processeur 328p, mais aussi pour d'autres plateformes comme l'ARM.

Et cela tombe bien parce que le signal envoyé aux LEDs n'utilise pas une patte reconnue sur les cartes Arduino UNO. J'ai voulu conserver un maximum de possibilité pour cette carte ARPI-MINI, alors j'ai connecté la commande des LEDs sur le deuxième port SPI offert par le processeur 328pb.

Se faisant, j'ai du modifier quelque peu la librairie pour lui faire reconnaitre le port utilisé par mon montage. Quelques recherches dans son source m'ont permis de la configurer pour lui faire prendre en compte la patte du processeur.

Au delà du clignotement de quelques LEDs du bandeau, il est très facile avec cette librairie, d'obtenir un effet plus... dynamique :


L'essai est concluant. Il reste maintenant à tester la communication série entre la carte Raspberry PI et la carte compatible Arduino.

Je ne l'ai peut-être pas indiqué (je pense même que non), mais l'objet (principal) de cette carte Arduino est d'initialiser et de 'faire jouer' les LEDs pendant la phase de boot de la carte Raspberry. Une fois ce boot effectué, la Raspberry 'devra' envoyer une instruction série à la carte Arduino pour lui demander de 'switcher' le signal de commande du bandeau de LEDs de la carte Arduino VERS la carte Raspberry et ainsi donner la main à l'application tournant sur la Pi!

24 juin 2017 : Le sujet a été quelques peu en 'stand-by' depuis deux mois, mais je viens de tester avec succès les deux bus 'fond de panier' destinés à grandement faciliter le montage des Strips LEDs sur la table. Ces bus comportent quelques légers bugs qui ont été corrigés à la main sur l'exemplaire présenté ci-après, ainsi que dans les fichiers de CAO, avec aussi quelques améliorations :



A suivre...

mardi 21 mars 2017

SONDAGE!


Bonjour,

Cela fait maintenant presque trois années que j'ai 'ouvert' ce blog dédié plus généralement à ma passion pour l'électronique. J'y traite de différents sujets, disons au fil de l'eau, sur mes thématiques favorites.

Cependant je trouve que tout cela manque un peu d'interactivité. Je présente un sujet et 'vous' le regardez... ou pas.

Or, force est de constater que les statistiques d'accès à ce blog sont en constante évolution depuis sa création, et que je ne suis que très peu en mesure de 'vous' connaître. Je ne possède pas d'informations sur vos motivations, vos envies d'articles, etc etc...

Il me semble donc opportun de vous proposer le petit sondage que vous trouverez en haut de la colonne de droite. Je le 'lance' à partir d'aujourd'hui, le 21 mars 2017, pour une période d'un mois. Je n'ai aucun idée sur sa pertinence tel que je le présente, et sur ce qui pourra en sortir.

J'espère juste que vous serez nombreux à y participer, et vous en remercie par avance.

24 avril 2017 : Pas grand chose à dire sur ce sondage. 5 votes en un mois complet ne permettent absolument pas de tirer une quelconque conclusion. Même avec la meilleur volonté, Poisson n'y peut rien!

Je vais donc continuer à publier des sujets, au fil de mes intérêts. Par contre je ne publierai (en principe) plus sur les dépannages. La raison majeur est que je n'en pratique plus. Le dépannage d'ancien synthétiseurs est beaucoup trop consommateur de temps. J'en ai suffisamment pratiqué ces cinq dernières années pour me rendre compte que cela ne m'apporte plus grand chose en terme de savoir. Je préfère tenter l'aventure de la re-création d'anciennes machines comme le Prophet VS, ou le développement de nouveaux matériels.

La mise à disposition de nouveaux composants analogiques de synthèse (cela reste à confirmer dans les faits), permettent d'entrevoir de nouvelles réalisations avec, espérons-le, autant de fun que dans les années 70-80.

Même réflexion en ce qui concerne le rétro-computing.  La scène redevient dynamique et créative, après presque 3 décennies de muselage et de totalitarisme de la finance. La aussi, la puissance des petits processeurs 'facilement' utilisables permettent d'espérer des développements amusants, accessibles, créatifs, et au prix abordable.

A suivre...

dimanche 19 mars 2017

Arduino, ATmega328pb, Raspberry Pi et le projet Arbalet.


Durant ma participation au MakerFaire de Nantes en juillet de l'année dernière (2016), j'avais Yoan Mollard en voisin de 'stand'.

Yoan est l'initiateur d'une surface pixelisée interactive opensource :





Il est bien-sûr possible de trouver de multiples sources de présentation de ce type d'étude sur Internet, mais le grand intérêt du travail de Yoan est que son projet est en cours d'industrialisation, ce qui permettra d'ici quelques mois d'offrir un kit de montage complet, et le plus simple possible.

Et moi, dans cette affaire? Et bien Yoan m'a contacté il y a quelques semaines pour développer certaines parties du projet et notamment une carte compatible Arduino directement insérable sur une carte Raspberry Pi. La carte Arduino qui se présente pour l'instant sous la forme d'une carte standard, sert à interfacer les commandes entre la Raspberry et les rubans de LEDs.

J'ai donc repris mon étude précédente à base de processeur ATmega328pb pour l'adapter aux nouveaux impératifs. En fait c'est assez simple, il a 'suffit' de retirer ce qui n'est pas utilisé comme le port RS485, l'alimentation à découpage etc etc... et d'adapter le PCB pour un assemblage sur une Pi. Après plusieurs réflexions sur la meilleur façon de faire, le résultat donne ceci : 

La carte 'Arduino' montée sur une Pi.
Tout le challenge de cette étude a consisté à implémenter le juste nécessaire de composants et de fonctionnalités pour répondre au cahier des charges, tout en permettant d'éventuelles extensions. Contrairement à ce que j'ai pu découvrir comme sujets équivalents sur le net, je ne me suis pas servi d'un des ports série de la Pi pour programmer l'Arduino de la carte d'extension.
  • D'une part parce que dans le projet Arbalet, les deux ports séries de la Pi sont utilisés. Le port série matériel est utilisé par le module BlueTooth et le port série 'logiciel', devenu le port série 'standard' de la Pi, est présenté sur son connecteur d'extension.
  • D'autre part parce que le port 'software' de la Pi, utilisé pour la communication avec la carte Arduino, impose de ne pas toucher à la fréquence de fonctionnement du processeur de la Pi. Sans compter qu'il aurait fallu aussi jongler avec les paramétrages de ce port pour tantôt programmer la carte Arduino, tantôt servir de lien de communication entre les deux systèmes.
Ayant eu par le passé, la possibilité d'expérimenter la programmation d'une carte Arduino en se basant sur un circuit d'interface FTDI FT230x très bon marché et de petite taille, j'ai choisi cette option pour simplifier les développements logiciels. 

D'autre part, cette carte d'extension comporte un connecteur de type industriel qui permet d'alimenter non seulement une partie de la carte Arduino, mais aussi la Raspberry Pi, ce qui règle le problème parfois épineux d'un branchement d'alimentation 'solide'.

De plus, pratiquement tous les ports non utilisées du processeur ATmega sont 'servis' sur deux connecteurs d'extension (dont je n'ai pas équipé la carte puisque inutiles dans le projet Arbalet initial), ce qui permettra d'utiliser ces 'extensions' pour d'autres projets.

Enfin, la simplicité de cette carte Arduino provient essentiellement de la disponibilité des DEUX ports série sur le processeur ATmega328pb. L'un d'entre eux est dédié à la programmation Arduino, via l'adaptation USB, l'autre sert de pont de communication avec la Raspberry.

Après le 'flashage' du bootloader compatible Arduino, le téléversement du 'fameux' sketch Blink fonctionne comme prévu. A la seule différence que je n'ai pas connecté la LED utilisateur sur la même broche du processeur que sur les cartes Arduino Uno, mais sur la pin n°7. Ce qui ne change rien à l'affaire...

mercredi 1 mars 2017

Kurzweil K250 et ampoules à LED.

Oui, quel lien peut-il bien y avoir avec un K250

et ceci :

???

J'ai acquis il y a quelques années un K250 à prix modique dans un état, hum, très mauvais. Bon, il a une petite histoire. A l'origine cette machine a été acquise par Jean Felix Lalanne dans les années 80, de ce que m'a dit le guitariste qui me l'a vendu. Je n'ai pas vérifié ;-)

Inutile de préciser qu'un K250 non fonctionnel, peut se comparer à une armoire normande encombrante, 'moche' et... inutile, d’où j'imagine la décision pour l'ancien propriétaire de s'en séparer. Il m'a fallu quelques temps pour le réparer mais j'y suis arrivé (le déroulé du processus de réparation serait un vrai roman), et m'en sert depuis maintenant plus d'un an quotidiennement.

Alors forcément un tel appareil qui ne fonctionne pas durant une longue période et que l'on recommence à connecter quelques heures par jour au secteur, fini par se rappeler aux bons souvenirs d'un réparateur à force bruits et odeurs nauséabondes.

Rien de grave cependant, juste le condensateur de filtrage de la tension secteur qui a explosé. Un composant de l'époque :


Je l'ai remplacé par un modèle MKT plus fiable récupéré sur une alimentation usagée, conservée... parce que ça sert toujours!

Et ce condensateur de filtrage se trouve dans l'alimentation du K250 :


Belle pièce aussi que cette alimentation! Je ne rentrerai pas dans les détails, ce n'est pas l'objet de cet article, mais elle ne contient que des composants de haute qualité (de l'époque) et sa construction est exemplaire tout du moins du point de vue électronique. Cependant elle chauffe et donc elle possède un ventilateur.

Or ce ventilateur est (était) très bruyant. Beaucoup trop bruyant en fait, si bien que durant toute la période de dépannage de la machine je l'avais enlevé et laissé l'alimentation ouverte. Et puis quand le K250 fût réparé, j'ai tout refermé en ne remettant pas en place ce ventilateur. A l'époque en fait, je ne jouais pas vraiment de clavier donc pas de problème de chauffe. Or, la situation a changé. Maintenant ce 'power pod' fonctionne beaucoup plus souvent et surtout sur des périodes pouvant aller jusqu'à trois heures d’affilé (si si). Cela ne 'semblait' pas poser de problème, j'ai donc laissé faire.

Les montées en température étant assez néfastes pour les condensateurs en général, il ne serait pas étonnant que cela ait précipité la destruction du condensateur de filtrage. J'ai joué, j'ai perdu!

Donc, il me fallait 'aussi' remettre un ventilateur. Celui d'origine était en 220V et fonctionnait à plein régime, mode de fonctionnement inacceptable car beaucoup trop bruyant. Le boitier de cette alimentation étant assez petit (c'est relatif), le volume intérieur est faible. Il suffit donc d'une 'légère brise' pour éviter la stagnation de l'air et sa montée en température. En général, j'utilise un ventilateur 12V sur lequel je connecte un potentiomètre me permettant de régler la vitesse de rotation.


Un ventilateur typique.
Le problème est donc de trouver du +12V dans cette alimentation. La seule solution consiste en fait à utiliser le +15V de la partie analogique. C'est ce que j'ai fait et cela fonctionne très bien.

Sauf que cette solution ne me plait pas du tout. Ce type de ventilateur pollue totalement l'alimentation. Donc ce faisant j'introduis des parasites directement sur l'alimentation analogique en direction de la partie 'analogique' du K250, en anéantissant tous les efforts de filtrage effectués en amont par les concepteurs : insupportable, un peu de respect tout de même!

La meilleur solution à mon sens consistait donc à trouver une petite alimentation à découpage capable de transformer la tension secteur en basse tension. Or ces alimentations sont en général assez volumineuses, même s'il en existe de petites mais quand même à minima pour 25W de puissance. Ici il ne me faudrait que 2,5W au maximum.

Et la question : ou trouver une telle 'petite' alimentation?

La réponse est : ici


Bon ça y est, le lien entre le K250 et cette ampoule LED est fait. Il était temps!

Inutile de faire un grand discours, l'alimentation de cette lampe 'récupère' le 230V alternatif du secteur et le transforme en 9V (théorique) continu.

La petite histoire : j'ai récupéré cette ampoule par un collègue l'ayant fait venir 'gratuitement' de Chine pour un prix d'environ 10% de ce que proposent les 'enseignes locales'. Parce que, forcément après quelques heures de fonctionnement : fin de service.

J'ai donc été tenté de vérifier quelle pouvait être la cause de cet arrêt de fonctionnement. L'ensemble des LEDs est en fait constitué de 12 LEDs  rassemblées en deux branches parallèles de 6 en série. Après quelques tests il s'est avéré que sur chacune des branches, une d'entre elles était passée en haute impédance. L'ampoule fonctionnait mais émettait à peu près l'intensité lumineuse d'un bout incandescent de cigarette!

Afin de 'pousser' la logique jusqu'au bout, j'ai court-circuité les deux LEDs défectueuses et ai remonté l'ampoule. Elle a très bien fonctionné une trentaine d'heures. Ce qui est 'inespéré' puisque je faisais fonctionner les LED restantes forcément en dehors des spécifications. J'ai 'joué' volontairement, pour voir...

Et ce que j'ai constaté c'est une élévation très forte de la empérature de cette ampoule en fonctionnement. Très mauvais et pour les LEDs, et surtout pour le condensateur chimique de filtrage de la tension secteur de la petite alimentation à découpage. Je reviendrai la-dessus...

Il ne me restait plus qu'à tester l'alimentation à découpage de cette ampoule, plus pour en connaitre les caractéristiques que pour vérifier son fonctionnement :


L'alimentation est de type 4W telle que l'on peut en trouver sur la 'Bay'  à environ 1€ :



A noter le nom inconnu marqué sur le condensateur chimique, gage très certainement de très basse fiabilité!

Vérification effectuée, l'alimentation de l'ampoule délivre 20V à vide. Il ne me restait plus qu'à y brancher un ventilateur 12V afin de vérifier le bon fonctionnement de l'ensemble :

J'ai revissé l'ampoule sans son alimentation, pour la photo!
La tension aux bornes du ventilateur est tombée à 12V ce qui me semble normal étant donné la puissance que réclame ce ventilateur. Tout fonctionne correctement sans montée en température de l'alimentation. Pour l'instant je ne l'ai pas mise en place dans celle du K250 par manque de temps. Je vais cependant le faire dès que possible et en profiterai pour publier une petit photo de l'ensemble.

Quant à cette ampoule LED, il s'agit d'une magistrale idiotie, telle que nos sociétés basées uniquement sur le profit à très court terme savent le faire. Je ne pense pas seulement au pays producteur de ce produit, mais surtout à ceux qui, dont la 'france' bien évidemment, par des normes partisanes favorisent cet état de fait.
  • Quel coût représente réellement une telle ampoule? Il est exorbitant si l'on considère ce qui suit :
  • Temps moyen de fonctionnement? moins de 100h.
  • Matières premières? Verre et surtout un gros culot en aluminium usiné, plastique non auto-recyclable, le cuivre du transformateur, les matières premières nécessaires pour fabriquer les semi conducteurs.
  • Pollution? Énorme. En énergie tout d'abord pour façonner le verre, et surtout le culot en aluminium et le plastique. L'énergie pour fabriquer les semi-conducteurs. Bien évidemment toute la pollution des transports. Et ne parlons pas de la nature certainement contaminée par tous les résidus de fabrication de l'aluminium et des semi-conducteurs.
  • Et pour la santé de l'utilisateur? N'oublions pas qu'il s'agit d'une alimentation à découpage générant donc des hautes fréquences non filtrée par l'aluminium! Ne parlons pas non plus du condensateur de marque très bas de gamme et qui, aux températures auquel il est exposé, va voir son électrolyte s'évaporer au nez de l'utilisateur en lui chatouillant les narines avec des substances polluantes de toutes sortes.
  • La sécurité? Dois-je l'évoquer? Pas le moindre fusible. Le jour ou le condensateur part en court-circuit, c'est coupure générale ;-) Pourtant cette ampoule a été réceptionnée en 'france' sans le moindre problème!
Le tout pour 3 à 4€, frais de port compris! Ça n'est même pas de la honte, c'est de l'auto destruction, mais... 'pour votre confort et votre sécurité'. Alors bon, ça ne se discute pas!

Alors qu'une bonne vieille ampoule à filament (ou mieux avec les halogènes) de 30W aurait fait l'affaire. La réflexion sur les économies d'énergies devant se faire sur son utilisation à bon escient! Elle pourrait en penser quoi de ça, la 'ségolène royal'?

Quant à moi, au moins je recycle l'alimentation à découpage, enfermée quelle sera dans un boitier en bon vieux métal.
Et finalement, j'ai aussi recyclé ce K250 qui fonctionne et qui sert tous les jours, pour mon plus grand plaisir!