mercredi 13 avril 2016

M.I.S.T le compatible ATARI ST, version hardware.

Alors voilà, j'ai fini par craquer. Je me suis procuré un clone d'Atari ST en version FPGA, fabriqué par Przemyslaw Krawczyk en Pologne. La machine, équipée des connecteurs MIDI est vendue directement sur son site au prix de 219,99€ au 13 avril 2016. La machine ressemble à ceci : 


En plein test de sa mémoire vive.
Pour l'instant, je me suis contenté de la faire fonctionner en vrai mode Atari ST, c'est à dire sans mode vidéo extrême ni processeur haute vitesse. Pour la mettre en service, le plus gros travail consiste à créer les fichiers nécessaires sur la SD card, d'une part pour charger le cœur FPGA avec la configuration pour Atari ST, puis les fichiers ROM de l'Atari pour permettre le boot du système. Par la suite, quelques procédures restent nécessaires pour créer les disquettes et un disque dur virtuel sur la carte SD.


Boot de la machine sur disque dur virtuel.
L'ensemble des ressources de base sont fournies sur le site de l'auteur de la machine. Il faut un peu chercher pour trouver les fichiers adéquates parce que des modifications de hiérarchie de site (Github) concernant le projet semblent être effectuées de temps en temps, mais on fini par s'y retrouver.

Quoi qu'il en soit, après quelques efforts et un minimum de temps, le résultat est la, le système est démarré : 


Un Atari ST de base, équipé quand même de 14Mo de RAM.
Une fois la machine prête, l'intérêt consiste bien évidemment à y installer quelques logiciels musicaux. J'ai choisi Cubase Lite dans un premier temps. C'est un très bon logiciel de séquence MIDI, libre car fourni 'gratuitement' par Steinberg. 

Pour créer des disquettes à partir de fichiers récupérés sur le Web, une solution proposée consiste à passer par l'intermédiaire d'un émulateur d'Atari sur Windows comme Hatari. La procédure à suivre est assez simple. 

1- Lancement d'Hatari : 



2 - Création d'un disque virtuel de type GemDos. Accès au menu de configuration d'Hatari par F12 : 



 -> Cliquer sur 'Hard disks pour créer un disque :



 -> La sélection de 'Browse' sur la ligne GEMDOS permet de créer un disque virtuel qu'il suffit de faire pointer sur le répertoire du disque local contenant les fichiers récupérés sur le Web, en l'occurance le répertoire contenant les fichiers de Cubase Lite. Après validation de la création de ce disque virtuel, l'émulateur demande à redémarrer. Une fois fait, un disque 'C' est accessible, contenant le répertoire Cubase présent dans l'arborescence du disque du PC : 



3 - Création d'une disquette vierge devant contenir l'ensemble des fichiers de Cubase Lite. 

Une disquette, au sens émulation, est tout simplement un fichier de 720Ko ou 1,4Mo formatté comme il se doit et contenant l'extension '.st'. Pour cela, il suffit de demander de nouveau le menu de configuration de l'émulateur par F12 et de 'rentrer' dans le menu 'Floppy disks' pour créer une disquette vierge en sélectionnant 'Create blank image' : 



L'écran suivant demande le type de disquette à créer. Personnellement, je demande toujours le format HD. Je n'ai pas rencontré de problème avec ce format sur le M.I.S.T. Il est aussi demandé le chemin ou sera créé cette image de disquette. En suivant toute la procédure, cette image est affectée soit au drive A, soit au B. A remarquer que la procédure d'affectation de fichier au format '.st' à un des deux drives ne nécessite pas de redémarrage de l'émulateur. Une fois cette opération effectuée, il suffit de copier les fichiers provenant du disque virtuel vers le drive contenant le fichier '.st' pour remplir cette disquette virtuelle avec les fichiers de Cubase. Bien copier les fichiers et non pas le répertoire : 



Pour l'instant la disquette 'A' est vierge et le répertoire CUBLITE contient les fichiers à copier.


31 fichiers vont être copiés sur la disquette : 


En cours de copie. 



Voilà, c'est fait. Il ne reste plus qu'à copier ce fichier au format '.st' sur la carte SD, à insérer celle-ci dans le M.I.S.T et à affecter ce fichier à un des lecteurs de disquette, là aussi par la touche F12, permettant de configurer l'émulation du M.I.S.T.

4 - Il ne reste plus qu'à copier le contenu de cette disquette dans un répertoire créé sur le disque dur virtuel du M.I.S.T pour parfaire la procédure. La sélection de l'exécutable de Cubase lance le logiciel sans problème : 




J'ai aussi trouvé sur le Web, un logiciel permettant de gérer le paramétrage et la création de patch du SY77. Comme je possède un TG77, acheté neuf à sa sortie, sur lequel je n'ai jamais réussi à passer plus d'une demie-heure à tenter la création sonore, espoir m'est redonné d'en sortir 'enfin' quelque chose de plus personnel! 

Clin d'œil à Christophe, qui m'a transmis son T1 (en cours de restauration), qui continue à travailler avec son Atari (d'origine) équipé des logiciels adéquates, et son (entre beaucoup d'autres) synthé TG77. C'est certainement suite à la découverte de son studio trèèèèès Vintage que j'ai décidé de tenter l'Atari pour de vrai!


Page d'accueil du logiciel de gestion du SY77.
Une petite partie des paramètres du SY77...
Que dire de plus : l'Atari n'est clairement pas Windows. C'est beaucoup plus simple et plus efficace. Un certain manque de puissance à demandé aux développeurs de l'époque de faire bien, pratique et fiable. 

Le fait de passer sur du tout hadware, notamment pour les disquettes est un plus indéniable. Le M.I.S.T. est tout petit, ne chauffe pas, se contente de 2,3W (hors écran) pour fonctionner, ET NE FAIT AUCUN BRUIT : YESSSSSSSS 

A noter que j'ai aussi pu tester avec succès l'utilisation d'un mulot USB sans fil sur cette machine. Aucun problème de reconnaissance de clavier USB non plus.

A utiliser massivement!


vendredi 25 mars 2016

SynthFest 2016 : c'est parti! ........ et c'est fini.

Comme prévu, l'édition 2016 a démarré ce vendredi.

Quelques photos du vendredi après-midi :

une partie du coin des Vintages...

Des Doepfer.

Un mini et un JP8 en vrai. Sans doute la propriété d'un Frogien. Il me semble avoir vu un commentaire à ce sujet sur Anafrog...

Un Frogien bien connu, pas vintage, en plein réglage de sa machine.

Les néos : oui oui il est bien là, et on peut y mettre les mains!

Une partie de la famille Korg.

Une partie de la tribu Smith, ici l'OB-6. Non Dave, pas ces gros switchs là, tu le sais pourtant...

Frédérick Rousseau en pleine démo des tools de l'Ircam. Bon, il y a du gadget, mais surtout des outils tout simplement bluffants!

Mention spéciale pour Benoit Bouchez : du hard et du soft comme je l'aime....
Deux types de produits pour Benoit Bouchez. Un émulateur de DSS1 sur le Pad. Je savais que ce DSS1 possède quelque chose de spécial, je ne suis pas le seul! J'ai équipé le mien avec le kit d'extension acheté chez Straylight Engineering et développé par Tom Virostek. Une occasion d'avoir des nouvelles de Tom par l'intermédiaire de Benoit. Le monde est... pas très grand, en fait!

L'autre type de produits présentés par Benoit Bouchez sont des modules basés sur la liaison MIDI éthernet et protocole RtMIDI, dont une 'espèce' de plugin hard, capable de s'interfacer directement comme un plugin soft dans un logiciel, grâce justement à la liaison éthernet. La sortie audio du Pad est envoyée directement dans le module externe qui possède un ou des DSP sous les ordres direct du logiciel grâce à la liaison rapide éthernet. Le traitement du protocole RtMIDI dans les modules est confié à des processeurs Xmos. Ces processeurs sont assez 'exhotiques' mais bien adaptés au traitement temps réel à fortes contraintes temporelles. Ces processeurs sont donnus pour être particulièrement intéressants dans le décodage de multiples canaux SPDIF.

En ce qui me concerne, je suis très intéressé par cette évolution de la liaison MIDI. Le standard DIN et protocole (ou plutôt absence de protocole) point à point est insupportable pour moi depuis au moins... 6 mois après sa sortie sur les machines!

Je m'étais intéressé au protocole CoperLan il y a deux ans, à l'occasion de la première édition de la SynthFest, mais sans être réellement en mesure de donner suite au sujet. Kissbox propose un produit OEM à intégrer. Je serais bien tenté d'essayer ce module dans un synthé :

En 'direct' du site Kissbox.
Il est pas 'bieau' ce synthé, comme on dit dans le Nord ;-)

A suivre...

Quelques photos du dimanche matin :

Sur scène, un ARP 2500, quand même...


Le coin des 'Vintage' avec quelques changements par rapport au vendredi. Le moog n'est pas vraiment vintage, mais bon...
Par contre la machine de droite avec toutes les traductions collées sur la face avant est un pure vintage, made in URSS, le Formanta Polyvoks :

http://www.vintagesynth.com/misc/polivoks.php

Les néos : une démonstration du MaxiBrute. Je ne suis pas fan, mais chacun ses goûts! Quoi qu'il en soit, il s'agit d'une belle réalisation de lutherie électronique.

Les néos, toujours : Yamaha était présent avec son 'Montage' et les Reface. L'état de l'art de l'électronique nippone. Je ne suis pas fan non plus de ce type de machines qui font 'plein de choses' avec quelques boutons, même si ceux-ci sont éclairées et aidés dun afficheur graphique couleur qui me semble tactile.
Démo du Caïman par Stephen INGRAND.
Et pour finir, j'ai eu le bonheur d'assister à une petite démo. du synthétiseur de Stephen Ingrand, le Caïman. Filtres clônés de célèbres ancêtres au programme mais... commande de certains paramètres par MIDI. Et la, ça change tout. Quant au son, hum, comme les vrais! Malgré la petite tailles des haut-parleurs utilisés, les graves et les harmoniques étaient bien présents. Du travail artisanal absolument superbe et un résultat très intéressant. N'hésitez pas à visiter son site : http://neoretro.jimdo.com.

Le petit mot de conclusion : je n'avais pas assisté à l'édition de l'année dernière, mais j'ai pu constater avec grand plaisir que l'esprit de la manifestation que j'avais apprécié lors de la première édition de 2014 était toujours présent. Convivialité, proximité avec les créateurs, les fabricants, les artistes, les exposants, les pros, les moins pros etc etc...

Le fond de la salle du 'dix' : de quoi y passer la journée!
Un grand merci à l'association Patch Work Music  pour l'organisation de cette manifestation.

A l'année prochaine avec, j'espère, encore plus de créations à admirer.

mercredi 23 mars 2016

KEBU

Un p'tit gars des pays du Nord qui fait des choses bien sympas avec du matériel en majorité vintage. Et pourtant ça sonne bien actuel...


Je me suis dit que cela pourrait être 'cool' de sponsoriser ce musicien. Alors je me suis acheté le vinyle qui va bien. Reçu directement de Finlande :


Contenant le dernier 33 de ce Monsieur :


Contenant la pochette de l'objet :

Côté pile.
Côté face.
J'aime vraiment bien ce style de pochette qui me rappelle de très bon souvenirs. Le côté face donnerait presque à penser à une publicité de l'époque pour les machines Sequential Circuits :


Comme dirait Dave, ça sent bon la vieille électronique chaude tout ça!

ROLAND MKS30 à l'atelier. Une voix manquante : dépannée.

Décidément, grosse activité en ce moment autour des synthétiseurs. Il vient de m'arriver un MKS30 pour dépannage :



A priori rien de grave, une voix reste muette. La machine a du vécu. Pleine de poussière, la face avant présente pas mal de traces d'utilisation et aussi quelques traces de contacts sans doute un peu plus viriles'.
Cependant à l'allumage, tout se passe comme attendu. Si ce n'est qu'au test des 6 voix, effectivement une d'entre elles ne génère pas de son. Un démontage rapide permet de prendre connaissance de l'état de santé réel de l'appareil :


Mis à part une certaine densité de poussière, les cartes électroniques semblent en bon état. Je n'avais jamais eu l'occasion d'apprécier l'architecture du MKS30 avant ce démontage. Il est vrai que l'assemblage des différentes fonctions ressemble assez fortement à ce que l'on peut trouver dans un JX3P, mis à part les circuits VCA/VCF empruntés au Juno 106, avec le même problème de fonctionnement. D'ailleurs ces circuits spécialisés ont déjà subi l'opération de 'déshabillage' consistant à dissoudre la résine époxy d'origine :


pour obtenir le même circuit nu, débarrassé de cette résine qui devient conductrice avec le temps, comme on peut le constater sur ce MKS30 :

Les 80017A sont les deux circuits verticaux sur la photo.
Cette opération de décapage n'est cependant pas aisée à réaliser et parfois le circuit peut ne pas fonctionner après l'opération. Soit parce que c'est l'opération de décapage elle-même qui a posé problème, soit parce que le circuit présentait un vrai problème électronique qui n'a donc pas pu être résolu.

Après les premiers tests habituels effectués à l'oscilloscope, la conclusion provisoire était qu'il s'agissait vraisemblablement du premier circuit qui ne fonctionnait plus, celui du bas de la photo précédente. Le signal en provenance du DCO arrive bien sur la patte 1 du VCA/VCF, mais rien n'en sort par la borne 10 malgré la commande de la patte 11.

La partie du schéma concernée par le problème.
Une petite vérification directement sur la machine permet de confirmer définitivement l'emplacement du problème. Pour cela il suffit d'appuyer simultanément sur les touches MIDI et Dynamics pour voir apparaître une barre verticale sur l'afficheur indiquant la voix joué. Il est aussi possible de faire jouer une voix particulière directement depuis le panneau de commande du MKS30 en appuyant simultanément sur la touche MIDI et un des boutons 1 à 8.

L'affichage en mode 'affichage' de la voix jouée.

Je ne vais pas 'perdre' mon temps à tenter de découvrir la raison du dysfonctionnement de ce circuit VCA/VCF mais vais le remplacer par une version neuve fabriquée par Analogue Renaissance :

Version II du circuit.

Les circuits recréés par Analogue Renaissance ont très bonne réputation. Il suffira de recalibrer la voix concernée pour définitivement résoudre le problème.

En effectuant des recherches Internet sur le MKS30 j'ai trouvé des sites intéressants concernant le dépannage de la machine, mais aussi certaines modifications et upgrades potentiellement intéressantes.


Au 23 mars 2016 : En attente du circuit commandé chez Analogue Renaissance...

01 avril 2016 : dépannage effectué.

J'ai reçu le circuit compatible AR80017A de chez Analogue Renaissance.
Et pendant que le fer à souder chauffait, j'en ai profité pour nettoyer le travail de la personne ayant dessoudé précédemment ces circuits. Pour éviter de mauvaises surprises dans le temps, il est quand même préférable d'aller au bout de la démarche :

Ca fait quand même désordre ces résidus de soudure!
Ôter le circuit que j'avais déterminé comme défectueux n'a pas été une mince affaire. L'intervenant précédent avait placé de la soudure sur les deux faces du circuit imprimé. De plus le circuit ayant déjà été dessoudé, les pattes n'étaient plus droites et donc difficiles à sortir des trous métallisés de la carte du MKS. Au bout 'd'un certain temps', je suis quand même parvenu à mes fins sans avoir détérioré le circuit du synthé. C'était quand même le but principal :

Avec une patte du circuit original... à la traine....
Mettre le nouveau circuit n'est pas très compliqué mais impose quand même d'agrandir légèrement les trous initiaux du circuit imprimé parce que les pattes du circuit n'ont pas du tout le même profil que sur les circuits d'origine. Mais une fois fait, cela donne ceci :

Simple à faire.
Et enfin la carte du synthétiseur remise en place dans son châssis :

On voit mieux le nouveau circuit sur cette photo prise lors d'une fin de journée ensoleillée!
Les premiers tests se sont bien évidement avérés concluants. Il va quand même me falloir régler ce nouveau circuit à l'aide des quatre potentiomètres prévus à cet effet parce qu'il 'sonne' de façon un peu plus brillante que les autres. Je pense qu'il faudra ajuster le VCF. Mais pour l'heure, c'est week-end. Ce petit réglage attendra bien la semaine prochaine.... Voilà, c'est fait. Quelques secondes seulement ont été nécessaires pour parfaire les réglages de la machine, qui n'attend plus maintenant que la venue de son propriétaire...

Merci à Allaert Jeroen de Gent pour son travail autour de ces circuits. Le dépannage de cette machine et du Juno 106 s'en trouve grandement facilité.

Une petite réflexion, comme ça : je me demande du coup s'il ne serait pas possible de cloner ce type de machine. Je trouve qu'elle sonne plutôt bien, avec un bon grain analogique. Et la disponibilité de modules VCF/VCA permet de faciliter la conception. Et puis le processeur de type 8051 est assez facile à travailler.
Ami lecteur, si tu as une opinion sur le sujet, n'hésite pas à m'en faire part ;-)

29 Septembre 2016 : Réflexion à propos des modules VCF du style de ceux qui équipent ce MKS30 et autres Juno 106 (les 80017A de Roland).

Quelques semaines après avoir changé le module défectueux de ce MKS30, un autre module a du être remplacé. Et en fait, je pense qu'à terme IL FAUDRA TOUS LES REMPLACER!

J'ai lu à plusieurs endroits sur le net que la raison du dysfonctionnement de ces modules provient du revêtement dans lequel ils sont noyés. Je pense que cela n'est pas la bonne raison. Ce revêtement 'deviendrait' conducteur avec le temps : à mon avis, non.

Je pense plus à un problème de soudure. Les composants sont en effet placés sur un support qui n'est pas de l’époxy, mais de la céramique. De ce fait, la conductibilité du matériaux n'est pas identique. Je pense que la céramique dissipe plus facilement la température et que donc la soudure se refroidit TROP RAPIDEMENT, ce qui a pour effet de la rendre dès le départ relativement poreuse. Le processus de dégradation normal de la soudure ne commence pas dès la soudure effectuée mais se poursuit en partant d'un état déjà bien dégradé. C'est ce problème que j'ai déjà rencontré sur la carte de contrôle du cabestan du magnétophone TEAC V-7010. Le dépannage de cette machine m'a demandé des... années, en fait, parce que je ne voyais absolument rien de flagrant et que le type de panne généré ne me permettait pas d'identifier le problème. Le problème ne faisait que se dégrader dans le temps, ce qui me faisait systématiquement penser à un condensateur. Et bien non, la dégradation d'une soudure peut générer le même type de problème.

Hors donc, une voie qui disparait progressivement de votre Juno 106 ou de votre MKS30? Changez le module 80017A, et tant qu'à intervenir dans la machine, changez-les tous, c'est un conseil!